Aux Îles Canaries, les entrepreneurs sont soumis à une série de taxes qui affectent leurs opérations commerciales. Ces taxes varient en fonction de plusieurs facteurs tels que le type d'entreprise, le volume de revenus et la structure juridique de la société. Dans cet article, nous explorerons les types de taxes que les entrepreneurs doivent payer aux Îles Canaries et comment celles-ci affectent leurs bénéfices nets.

Types de Taxes :

  1. Impôt sur les Sociétés (IS) : Cet impôt s'applique aux sociétés et autres entités juridiques résidentes aux Îles Canaries. Le taux d'imposition standard est de 25%, bien qu'il existe certaines déductions et exemptions fiscales disponibles pour certaines activités commerciales.
  2. Impôt Général Indirect des Canaries (IGIC) : Similaire à la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) dans le reste de l'Espagne, l'IGIC est un impôt indirect qui taxe la consommation de biens et services aux Îles Canaries. Les taux d'imposition varient en fonction du type de bien ou service, avec un taux standard de 7%, un taux réduit de 3% et un taux super réduit de 0%.
  3. Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPP) : Les entrepreneurs individuels aux Îles Canaries sont soumis à l'IRPP, qui taxe les revenus générés par leur activité commerciale. Les taux d'imposition varient en fonction des niveaux de revenus, avec des tranches progressives allant de 19% à 23%.

Pourcentage des Bénéfices pour l'État :

Le pourcentage des bénéfices que l'État perçoit des impôts payés par les entrepreneurs aux Îles Canaries dépend de plusieurs facteurs, notamment du niveau d'activité économique dans la région et de l'efficacité de la collecte fiscale. En général, l'État peut obtenir une part significative des recettes fiscales grâce aux impôts directs et indirects, contribuant ainsi au financement des services publics et au développement économique de la région.

En résumé, les entrepreneurs aux Îles Canaries doivent tenir compte de plusieurs impôts qui affectent leurs opérations commerciales, notamment l'Impôt sur les Sociétés, l'IGIC et l'IRPP. Le pourcentage des bénéfices que l'État perçoit de ces impôts contribue au fonctionnement et à la durabilité de l'économie locale.